Sortie à Châteauvert – Du 21 au 28 octobre 2023
Voici le récit de notre séjour Roc14 à Châteauvert… ou plutôt devrait-on dire séjour 4 étoiles à Châteauvert !
Le château vert
Nous logions dans une grande propriété au bout d’une sinueuse route de terre, aux abords du village de Carcès, longée par l’Argens et un pré à chevaux.
La grande bâtisse principale s’accompagnait de deux annexes indépendantes nichées dans un grand jardin où se sont installées les familles.
Le jardin incluait un jeune verger riche de promesses pour le printemps et de jeux pour les enfants, des lits d’herbes aromatiques bienvenus pour la cuisine, un boulodrome et une piscine pour varier les activités.
Deux grandes tables étaient à notre disposition pour partager nos repas : l’une sur un patio abrité ouvrant sur la piscine, et l’autre à la base d’un donjon pour les nuits et matinées fraîches.
Le logement était à la fois extrêmement bien équipé pour un large groupe comme le nôtre (vaisselle, fours, lave-vaisselles, pilon et mortier) et étrangement non ergonomique par certains aspects.
Les repas
Tout au long du séjour, les cuisinier.ère.s ont rivalisé d’efforts pour offrir à notre communauté des repas faits maison, variés et rassasiants.
Nos papilles ont été choyées.
Aux côtés des classiques chili sin carne, gratin, barbecue et dahl, on notera notamment une abondance de pâtes fraîches maison, des « Spätzle » de Magali aux tagliatelles de Jérôme en passant par les lasagnes (vive les laminoirs), opportunément accompagnées d’un pesto frais pour lequel on remerciera vivement les plants de basilic dans les lits d’herbes aromatiques susmentionnés.
La grimpe
C’est sous un beau soleil aux reflets orangés typiques de cette saison que nous avons pu profiter d’une superbe végétation méditerranéenne, donnant bien son nom à cette Provence verte.
Nous voguions à travers des forêts de chênes verts, pins, oliviers et champs de vignes.
À mi-chemin entre Correns et Châteauvert, les falaises encaissées de la vallée de Sourn nous ont comblé.e.s par leur beauté et leur qualité, et abrité.e.s des vents méridionaux trop vifs.
Bien que le site fut renommé pour ses secteurs déversants dans les 7ème et 8ème degrés, notre groupe s’est orienté en toute modestie vers des secteurs plus abordables, avec de nombreuses voies dans les 5ème et 6ème degrés, et non moins intéressants.
Ces secteurs avaient en commun de longues lignes élégantes qui se dessinaient sur un calcaire excellent et solide, avec des cotations plutôt rudes et des points parfois plus aérés que l’on ne l’aurait souhaité.
Ils présentaient des styles variés, de la vraie dalle avec rien dans les mains et tout dans la tête et les pieds, aux dévers agrémentés de fissures, trous et grottes, en passant par les parois verticales aux nids d’abeille.
Dans l’ensemble, on notera un biais vers un style plutôt athlétique.
L’accès aux voies
Les pieds des voies étaient en majorité convenables, quoique parfois bien abrupts sur un calcaire trop poli pour assurer sans se vacher sur les anneaux et chaînes fixes prévus à cet effet.
À retenir : l’accès aux falaises est extrêmement facilité par un dépose-minute au pied du secteur iconique de la Grande Façade, qui est relié par des chemins forestiers le long de l’Argens à deux parkings de part et d’autre du site.
Près du dépose-minute, une plage agréable est aménagée dans un méandre de l’Argens pour accueillir notamment les familles dont les parents se relaient entre enfants et grimpe.
Après la grimpe…
Après les journées de grimpe, un petit bain dans la piscine pour les plus courageux, des étirements pour d’autres, de l’affairement en cuisine et un joyeux bazar que les enfants contribuaient à former… les soirées étaient bien animées !
Comme toujours dans les séjours Roc14 – ou plutôt FSGT, un camarade de Vertical 12 étant parmi nous – la bonne humeur, l’échange et le partage étaient au rendez-vous.
CR rédigé par Léonard (et quelques passages par Eloïse)
