Raid itinérant ski de randonnée dans le Queyras – du 17 au 24 février 2024

Samedi 17 février – Queyras, nous (re)voilà

 

Envers et contre tout (grève des contrôleurs de la SNCF, embouteillages des vacances, retard du TER), nous arrivons tous à Ceillac, avant l’heure du dîner (Ouf!).

 

Avant le coucher, certains font une dernière chaise pendant que les autres préparent la course du lendemain.

 

 

 

Découverte de la journée : nous apprenons comment mettre un drap de sac pour qu’il fasse taie d’oreiller.

 

Cela résout un mystère : pourquoi la couture en haut du drap est à l’envers. Pour résoudre celui de la création de l’univers, il nous faudra encore attendre.

 

Dimanche 18 février – le sommet, c’est dans 15 minutes

 

Début du raid, et première course à destination de Saint Véran, la plus haute commune d’Europe (Mais cela reste sujet à discussion, nous vous invitons d’ailleurs à consulter la page wikipédia).

 

 

 

 

Après un début d’ascension skis au sac, où 2 équipes s’affrontent (ceux qui montent en baskets et ceux qui montent en chaussures de ski), nous trouvons finalement une belle étendue neigeuse.

 

Il fait très chaud, pour certains c’est la reprise.

Une partie du groupe accuse un petit coup de fatigue. Heureusement , César les rassure : ‘le col des Estronques [notre objectif], c’est dans 15 minutes !’.

 

45 minutes plus tard, le col est dans 10 minutes. Peut-être sommes-nous tombés dans un vortex spatio-temporel.

 

Nous arrivons finalement à Saint Véran après une montée finale sans les skis.

 

 

A l’arrivée, chacun a mal aux pieds. Ampoules, arthrose, coussinets, hallux valgus, douleurs plantaires… une vraie bande de pieds niqués.

 

Seul César ne semble souffrir d’aucun maux. Nous le soupçonnons d’avoir des pieds bioniques.

 

 

Découverte de la journée : quand quelqu’un ronfle très fort dans le dortoir, au moins on n’entend pas ceux qui pètent.

 

Lundi 19 février – vers La Blanche en passant par La Noire

 

Nous partons plus tard que prévu, car un événement de force majeure nous a retardés… les crêpes.

Nous donnons 5 étoiles au petit déjeuner du gîte des Gabelous.

 

Choisissez votre modèle

 

Nous nous dirigeons vers le refuge de la Blanche. Le détour par le pic Traversier est abandonné, faute de neige.

 

Nous tirons droit vers la Blanche et posons les sacs avant de rejoindre le col de la Noire, d’où nous profitons d’une jolie descente dans une belle neige.

 

 

Nos yogis Lucie et Sarah pratiquent leur chien tête en bas quotidien ; Elena, Matthieu et Hélène, leur lever de coude avec la bière locale.

 

Le soir venu, la discussion va bon train :

– en avoir ou pas ? (des règles)
– assis ou debout? (faire pipi)
– ouverte ou fermée? (la porte des toilettes)
– Languedoc ou vallée du Rhône? (le vin)

 

 

Les échanges prennent fin avec l’arrivée du repas, préparé par le pâtissier de Laval : pâtes du Queyras avec des pleurotes bio et gâteau poires / amandes.

Freda a trouvé la fève dedans : une coquille d’œuf entière.

 

Découverte de la journée : le moutarde va bien aux brun(e)s, pas au blond.

 

Mardi 20 février – vers le refuge D’Agnel par le petit couloir (ou pas)

 

Nous quittons le refuge de la Blanche avec un petit froid de confort un peu inconfortable.

Contre toute attente, Hélène part en tête. Pic glycémique dû au müesli trop sucré ? Envie d’impressionner le groupe ? Que nenni, juste l’onglée.

 

 

Nous parvenons à la pointe des Sagnes Longues, où nous pique niquons.

 

Puis le groupe se scinde : César et Jérémy partent descendre un couloir à 45 degrés, Freda emmène le reste du groupe vers une descente (et une digestion) plus tranquilles.

 

 

 

Puis un long plat montant nous mène au refuge d’Agnel.

Une fois arrivés, nouvelle scission : une équipe part pour une montée de 450 mètres et une belle descente, l’autre pour une tarte aux myrtilles.

 

 

 

Découverte de la journée : l’expression ‘faire la feuille’ – et non, ce n’est pas comme faire l’étoile de mer.

 

Mercredi 21 février – Maljasset, le hameau où l’on n’arrive jamais

 

Nous quittons le refuge d’Agnel et faisons le tour de la Tête des Toilies, en passant par les cols de Chamoussieres, du Blanchet et du Longet.

 

 

Après le pique nique, 2 équipes se forment.

 

Freda, César, Sarah et Matthieu rempotent pour rallier le col du Cornascle.

 

 

Jérémy, Lucie, Elena et Hélène depotent pour un après-midi de ski tout terrain.

Jérémy n’aura malheureusement pas l’occasion de mettre en pratique son ‘river gap’ : nous avons opté pour un mode de traversée plus facile.

 

 

Après une looooongue descente, nous apercevons finalement le clocher de Maljasset, et rejoignons le refuge.

 

 

Découverte de la journée : contre les maux de pieds, le meilleur remède, c’est la vaseline.

 

Jeudi 22 février – On n’en mène pas large autour de l’Aiguille

 

Il neige ! Nous partons pour le tour de l’Aiguille Large.

 

Hélas, quel que soit le côté d’où on la regarde, nous n’en voyons pas grand chose.

 

 

Nous prenons notre pique-nique dans une charmante cabane [NDLR : un lieu de date parfait, mais prévoyez quand-même une petite laine] puis nous remettons en route.

 

 

Le vent s’est levé, la visibilité baisse.

A la descente, certains sont à l’aise dans les Mélèzes, d’autres un peu moins.

 

 

Découverte de la journée : ‘Le viagra, c’est comme les marrons, ça sert à fourrer les vieilles dindes’.

 

 

Vendredi 23 février – retour vers Ceillac : la boucle est bouclée

 

Nous quittons le refuge à 8h32, et commençons doucement en suivant le vallon.

 

 

Puis nous bifurquons et l’ascension devient plus raide jusqu’à la tête du Rissace.

 

 

 

 

Dernière partie sur une belle crête, avant de redescendre de l’autre côté, entre petites pierres fourbes, belle neige, quelques chutes, sapins stratégiquement positionnés en plein milieu, puis piste verte en station.

 

 

 

A l’arrivée à Ceillac, 2 équipes : ceux qui prennent la crêpe Caribou vs. ceux qui prennent la crêpe écureuil.

 

 

Découverte de la journée : aucun mathématicien n’est jamais assez fort pour ce calcul.

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Le résumé de notre séjour par Ottavio, 7 ans :

 

 

 

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Un grand merci aux organisateurs !

 

Freda : notre super cheffe de groupe, qui a géré toute la sortie et les itinéraires (les plans A comme les plans B) d’une main de maître dans un gant de Gore-Tex.

 

 

Jérémy : notre couteau suisse de haute Savoie ; moniteur de ski, serre-file, infirmier, expert en chaussage et fixations, boulanger et j’en passe.

 

 

César : notre éclaireur et coach sportif, qui peut nommer tous les sommets du Queyras et de l’Ubaye tout en faisant des tractions d’un seul bras.

 

Ecrit par : Hélène