Sortie ski de randonnée en Vanoise – Du 15 au 17 mars 2024

Jeudi soir : ils partirent à 5 de Paris, mais par le jeu de piste des rendez-vous, ils étaient 8 en arrivant à Val d’Isère le vendredi matin.

 

 

Vendredi : arrivée au parking du Manchet vers les 8h45, il nous fallut une bonne heure pour nous préparer, tout installer dans nos sacs et à nos pieds, puis commencer la rando.

 

Beau soleil, belle neige, bonne ambiance ; la pente est douce pour une mise en peaux, puis elle s’est raidie dans la journée avec les premières glissades incontrôlées.

 

On atteint le refuge du Fond des Fours, où nous prenons une petite pause déjeuner bien méritée, vers 12h.

 

 

 

Dans la montée, nous avons même eu la chance d’admirer le Mont-Blanc, là-bas, au loin, si majestueux.

 

Après la pause, on repart en direction du col pour rejoindre le pic du Four, mais le mauvais temps nous attrape en haut du col.

 

Contraste météo saisissant et il fait vite froid.

Nous ne trainons pas trop et redescendons dans une ambiance « blanc de blanc », plus blanc que blanc, à tel point qu’il est difficile de se repérer et de garder son top niveau de ski !

 

 

Samedi : réveil à 7h ; ils disent que c’est le weekend, mais ça me fait lever plus tôt que quand je vais bosser !

 

Le refuge du Fond des Fours, c’est comme une maison de poupée : tout est en miniature et en plus, pas question d’y installer autre chose que des pièces à vivre !

 

Les toilettes sont donc dehors en contrebas et le chemin pour y accéder est particulièrement dangereux : gare aux glissades !

 

Après la nuit, le paysage est beau ; il est tombé environ 20 centimètres d’une neige toute douce, comme de la mousse mais beaucoup plus froide !

Les aventuriers nocturnes ont dû affronter les éléments !

Les lumières sont belles et, ici et là, un coin de ciel bleu se montre, pour disparaitre aussitôt.

 

Départ à 9h, il fait encore un peu froid.

Nous avions prévu un départ plus matinal mais les nuages qui tardent à s’élever nous encouragent à retarder notre départ.

 

Nous marchons dans l’immensité blanche, dans cette ambiance ouatée où l’on n’entend que le bruit des skis qui glissent dans les traces faites par quelques skieurs avant nous.

 

A part ces traces, le paysage est parfaitement immaculé, vierge, recouvert de la neige de la nuit ; c’est magnifique !

Nous arrivons au col du Pisset, puis l’on garde un peu de distance pour traverser un passage exposé.

 

Nous continuons notre ascension et découvrons le paysage : du blanc, des mamelons ombrés, des sommets à perte de vue, encore un vallon et la pointe de Méan Martin qui nous attend.

 

Un vent fort au niveau d’un col nous empêchera d’atteindre la pointe.

 

Ma Béa, tu oublies quand même le bruit du Gildou qui crache ses poumons dans la montée 😊non non, tu as parfaitement monté ce dénivelé ;
nous dépeautons dans le vent et le froid et rechaussons nos skis.

 

 

Chacun fait sa trace dans une poudreuse extra ; Quel pied !
Nous arrivons au refuge de la Femma 50 minutes plus tard.

 

 

 

Le soleil nous attend sur la terrasse juste au moment de déjeuner, quel luxe !! Des petits dortoirs, une grande salle à manger, un abris pour les skis et … des douches chaudes !!3.5€ pour 3’30 mais franchement, ça les vaut bien !

 

 

 

Dimanche : départ prévu à 8h, cette fois, nous sommes prêts à l’heure dite même si la météo est mitigée !

 

Nous savons que la route est longue, que la température va monter et nous sommes tous motivés pour atteindre la pointe de Sana.

 

Nous démarrons l’ascension dans le jour blanc tantôt en suivant, tantôt en faisant la trace.

 

La pente est raide, certains mettent les couteaux !

 

Nous arrivons au col des Barmes de l’Ours et décidons de continuer vers la pointe de Sana.

 

Nous sommes de nouveau arrêtés 100 m avant la pointe par le vent, le brouillard et le manque de visibilité.

 

Nous entamons donc la longue descente vers Val d’Isère.

 

 

Les conditions étaient difficiles, avec le jour blanc, le relief devenait invisible.

 

Freda avançait telle une aveugle avec courage et détermination.

 

Pour certains skieurs dont je ne citerai pas le nom par discrétion, la descente fut « délicate ».

 

 

Heureusement, le pilotage était parfait et nous a permis d’arriver à bon port (bar, plus exactement) en bon état, enfin pas pire qu’au départ !

 

En conclusion, les pointes nous ont échappé mais la nature, le plaisir de la balade et l’ambiance nous ont comblés 😉

 

CR rédigé par Béa et Gildou

 

Ecrit par : Hélène