Séjour dans les Aravis (du 29 juillet au 5 août)

On avait déjà (pour certains) testé et approuvé les Aravis en camping : en gîte, cela ne pouvait être que mieux encore !

 

 

Ça a commencé en mode auberge espagnole : Gégé a lancé un séjour pour 13, ou peut-être jusqu’à 16 en se serrant un peu, le gîte est grand… certains se sont désistés, d’autres ajoutés, d’autres ont voulu arriver plus tôt ou plus tard… Bon l’orga s’annonçait un peu compliquée, mais finalement ce séjour au pays du reblochon s’est déroulé à merveille.

 

 

La moitié du groupe est arrivée le dimanche soir, dont certains de Céüse, les Alpes du Sud, où le soleil règne en maître et où mini-shorts et débardeurs sont de mise… En arrivant sur le plateau des Glières, sous les nuages, avec le thermomètre qui descend au fur et à mesure qu’on approche, on comprend que l’ambiance est très différente. Heureusement, d’autres sont déjà arrivés et ont tout préparé pour l’apéro : bières, melon, pastèque et feu de cheminée ! Le gîte est vraiment bien trouvé : l’hiver c’est un restaurant et là on a tout l’établissement juste pour notre groupe ! un bar de pro, un cuisine de chef, une salle spacieuse — avec une cheminée donc — et laaargement assez de places dans les chambres pour nous tous, voire plus. Sans compter que, vue la météo annoncée pour la semaine, c’est plutôt une bonne idée d’avoir choisi un gîte  plutôt que des tentes.

 

La météo commence plutôt clémente, certains en profitent pour se lancer dans des grandes voies à la rosière, d’autres font de la couenne sur le caillou verdonesque du rocher du Béard. Tout le monde est ravi de sa journée et nos super-organisateurs arrivent enfin, accompagnés de super-Nino, la star de ce séjour.

 

 

Grande voie à nouveau le lendemain pour la majorité du groupe. Certains tardent à rentrer du Parmelan… ils arrivent finalement à 22h,  épuisés et avec plein d’aventures à raconter. Spoiler : il est question d’une approche scabreuse, d’un bouquetin, de caillou doûteux, de remontée sur corde et de crevaison de voiture… si vous voulez en savoir plus, cherchez la voie des entrepotes sur C2C. Heureusement, des cuistots en or ont préparé une tartiflette géante pour le dîner :-p

 

 

Mardi, risque de pluie : le groupe opte pour Ablon, bucolique et magnifique spot de couenne accessible à pied, plein de framboises, de myrtilles et de… picots. Attention, doigts sensibles s’abstenir. La pluie arrive assez vite et on rentre tôt. Et notre groupe s’agrandit d’un binôme en van.

 

 

Mercredi, grandes voies encore, mais certaines sont décidément très recherchées et c’est la courses entre les cordées dans l’écume des jours !

 

 

Jeudi, nouvelle grosse journée remplie de grandes voies, et on se raconte nos aventures autour d’un savoureux dîner à base de ravioles.

 

 

Vendredi, la météo annonce de la pluie, du coup on opte pour une jolie rando le matin, et on rentre avec la pluie. Certains repartent le soir même. Le samedi c’est la fin pour tout le monde, mais on garde l’adresse, pour revenir plus nombreux encore profiter de cette jolie région pleine de pâturages, de fromages et de cannelures.

 

 

Merci à Mathilde pour le CR et les photos !

Ecrit par : stéph