We initiation ski de randonnée à Névache (05)

Vendredi 26/02, 20h52

Nous embarquons à bord du Paris – Briançon pour rejoindre la montagne. À 21h50, le dépaysement est déjà total : nous atteignons Melun.

 

Samedi 27/02

Nous débarquons à 8h30 à Briançon puis rejoignons notre auberge à Névache. Après un rapide café, nous nous élançons dans notre première course.

 

 

                                                            « Je me ferais bien une pizza »

 

 

Nous atteignons le refuge Buffère à 2076 mètres d’altitude. Le temps devient gris, venteux, avec quelques flocons. Dès 13h30, nous entendons les premiers « Vivement l’apero ce soir » : il est temps de redescendre.

Une fois rentrés, nous visitons nos appartements et déterminons qui dort où. Certains aiment avoir froid, d’autres chaud, certains se déclarent ronfleurs, veulent avoir la tête placée à l’est ou dormir en étoile.

17h50 : nous attaquons l’apéro.

Lors de cette première soirée, quelques discussions polémiques seront lancées :

‘Pour ou contre Eric Zemmour ?’,’La Belgique, nouvelle Yougoslavie ?’.

Mais le sujet le plus controversé restera : ‘Le parfum poulet braisé des chips est-il naturel ?».

Le débat est coupé net quand les plats arrivent. Tout le monde tombe d’accord : c’est super bon.

 

Dimanche 28/02

Chacun est sur ses skis, frais et motivé. Stéphane un peu moins. Il accuse le coup d’une nuit sans sommeil. Personne ne saura jamais ce qu’il s’est réellement passé dans la garçonnière la nuit dernière…

 

                                                            La garçonnière de Stéphane

 

Très jolie course jusqu’au col, et jusqu’au pic du Longet (2573 m) pour les plus courageux.

 

 

                                                                            L’équipe Pic

 

                                                                 L’équipe Pique Nique

 

La descente n’est pas de tout repos, elle devient même assez aventureuse pour certains.

 

 

 

                                  Les arbres l’ont échappée belle

 

 

Au final, nous déplorerons 3 victimes : la fixation de Freda, les lunettes de Jérémy D. et le bâton de Greg.

18h20 : nous nous remettons des émotions de la journée autour de l’apéro

 

                                                        certain.e.s sont fixé.e.s sur les fixations

 

 

                                                                            D’autres sur les chips

 

L’on débat sur le thème ‘les bonnes chips et les mauvaises chips’. Chacun y va de sa préférence. Stéphane n’en revient pas qu’il y ait autant de parfums, mais reste fidèle aux fines classiques dorées. Greg semble apprécier quand elles ont un peu d’acidité. Jeremy avoue sa préférence pour les paysannes épaisses et ondulées (on parle toujours de chips bien sûr).

Sarah nous apprend à disposer un paquet de façon verticale sans qu’il ne tombe. Du coup on les ouvre tous et, pour vérifier si, oui ou non, les chips sont mauvaises pour la santé, on les scanne toutes avec l’appli Yuka.

Verdict : 51/100 pour les Brets ‘fromage et fines herbes’, 27/100 pour les Lays classiques, 7/100 pour les Lays au fromage. Tant qu’à manger de la m****   , autant y aller franco. On se jette donc sur les dernières.

En plus de ce sujet de fond, l’on parle aussi de pommes de terre, de films d’espace, et de pommes de terre dans l’espace. Puis de bière allemande, du soleil, des planètes, des étoiles, des galaxies, des trous noirs, de vie extra-terrestre, d’électrons, de fission vs. fusion… Puis le dîner arrive, et l’on parle de poulet.

 

                                                               Joyeux anniversaire Bernard!

Lundi 01/03

Une jolie course vers la Crête de Lenlon, avec un démarrage assez haletant sur la piste de ski de fond. Une personne (que l’on ne nommera pas) a même tenté un ‘tirez-moi monsieur, c’est mon anniversaire’ auprès d’un fondeur qui passait à toute vitesse.

Gros râteau.

Heureusement, nous quittons vite la piste pour monter dans les sapins, puis dans un vallon.

 

                                                                                C’est encore loin?

 

Nous devons interrompre la montée en raison de l’état de la neige, alors que nous apercevons notre objectif et qu’il ne nous reste plus que 150 mètres de dénivelée à parcourir.

 

Pas grave, on a une bonne raison de revenir l’année prochaine : atteindre les mille mètres de dénivelé

 

Lors de la descente, nous repérons le fort de Lenlon sur notre droite. Ce qui inspirera à Greg cette blague devenue célèbre : « Si je construis autant de forts, c’est parce que je le Vauban ».

Nous rentrons par la piste de ski de fond prise à l’aller. Certains en pas de patineur, d’autres avec le pas lourd.

Le séjour tire à sa fin. Nous allons prendre un vin chaud (aux 11 épices, mais on ne sait pas lesquelles) puis partons à la découverte de Névache. Après une discussion sur le style architectural de l’église (gothique ? Roman ? Rococo ? Baroque montagnard ?) nous revenons à l’auberge.

 

                                                Certain.e.s s’essaient à la position du chameau.

 

                                        D’autres, on ne sait pas trop…

Puis nous partons pour la Gare SCNF, et de là, rentrons sur Paris.

Pendant ce week-end, l’on aura appris à faire des conversions et à se poser les bonnes questions avant de s’aventurer en montagne, mais aussi que :

  • Taper avec une pierre sur quelque chose ne résout pas forcément le problème
  • Nous ne sommes pas les seuls dans l’univers. Mais l’on aura disparu avant d’avoir trouvé les autres
  • L’église de Névache, caractéristique du style Briançonnais, a été construite à l’instigation du roi Charles VIII et date de la fin du 15e siècle.

 

Mince, on a oublié de leur dire qu’ils pouvaient sortir de dessous la neige maintenant, le test DVA est terminé.

 

Hélène D.

Ecrit par : Le chamois masqué