Sortie itinérante dans les Cerces – 26 février au 4 mars 2023

Jour 0: Echirolles

 

Début de la semaine sans alcool (enfin presque).

Son auberge de jeunesse nous met en liesse.

Après inspection, pas de punaise, pas de malaise.

Saint Félicien et Banon, on ne dira pas non : ces fromages gratuits feront le bonheur de Stéphanie.

 

Jour 1: En route pour Névache

 

Après un stop boulangerie, on récupère Loïc et Jérémy.

Sous quelques flocons de neige s’ébranle le cortège.

Grâce au « raccourci » de Freda la vallée on visita.

Arrivée au Chardonnet, certains piquent du nez et pour continuer la motivation est retombée.

 

 

Jour 2: Col du Raisin

 

Grâce à la pâte de datte, on a la patate.

 

Pour affronter la neige et le froid du Picon-bière … heu Pic Ombière et du col du raisin, un kilo, c’est pas d’trop.

 

Partis de bon matin à l’assaut du col du raisin, on n’y voit vraiment rien.

La descente dans le brouillard, c’est fendard.

Après ça, certains jettent l’éponge et se mettent à la couture de peaux, et pour d’autres, Sarah-longe.

Les répétitions on aime bien, alors on refait le col du raisin.

La neige fraîche, ça donne la pêche.

Puis on monte à Ricou, et côté accueil ça vaut l’coup.

 

 

 

Jour 3, il fait froid

 

Direction le col de la grande tempête, et là, c’est la fête.

 

On aurait dû se méfier, on se fait décoiffer.

 

Mais alors que le recul des nuages et les premiers virages dans une neige d’une telle douceur s’annoncent prometteurs… malédiction, Maixent arrache sa fixation !!

 

Mac Gyver et bob le bricoleur ont beau s’associer, on aura tout essayé: fil de fer, sangle, scotch, monoski, luge sur pelle, ski-stop … rien n’y fait, la descente sera à pied.

 

L’équipe de tête rejoint alors le refuge des Drayères, où Boris nous sauve de cette galère.

 

Le prêt d’une paire de ski made in Chamonix sauvera la suite du circuit.

Boris, dans sa générosité infinie, sauvera aussi les doigts de Stéphanie.

 

Nous fêterons ces miracles dans l’intimité de notre chambrée, bercés par les ronflements de la chambre d’à côté.

 

 

Jour 4: Faux départ sous le soleil

 

Freda encore dans le sommeil, pensait monter sans même peauter.

Arrivés au col des Muandes, le changement de temps nous met les glandes.

 

Pour l’ascension du mont Thabor, il faudra vraiment pas perdre le nord ; dans le vent et la purée de pois, nous arrivons transis de froid.

Pour le panorama, on repassera.

 

A l’abri de la chapelle, on se les pelle, mais une petite barre et là, on Sarah-che, et ça Sarah-part.

Dans la descente sur la glace, Jérémy nous montre sa grâce : dans son dévouement notre serre-file se vautre complètement.

 

La descente sur les rois-mages nous offre un petit pèlerinage ; devant tant de beauté nous restons bouche bée.

Après s’être fait happer par un trou près du ruisseau, Sarah et Freda s’offrent une remontée de talus pour se remettre à chaud.

 

La descente à Re Magi c’est vraiment la folie !

Du refuge on retiendra l’accueil chaleureux et l’hospitalité, même si le plat des végés est un peu léger.

 

 

Jour 5: Petite surprise au matin

 

Le manteau neigeux a bien recouvert la vallée étroite.

 

Nous laissons derrière nous un ciel apocalyptique pour commencer notre montée athlétique.

 

Soudain des détonations ont éclaté, la troisième guerre mondiale aurait-elle commencé ?

Comme tous les jours précédents, nous progressons à contre-vent.

Nous montons au col du vallon, où nous attend une importante décision : poursuivre vers le pic blanc ou redescendre rapidement ?

Sans visibilité, le groupe est un peu dépité et frigorifié.

 

C’est la mort dans l’âme que nous renonçons et dans la vallée redescendons.

Après un petit pique-nique au soleil à la chapelle Saint-Michel, Maixent enfin sort ses jumelles.

Nous finissons les pieds dans la boue, sous un air printanier et doux.

 

 

Epilogue

 

Après 5 jours dans le gris, nos deux derniers jours à Névache nous permettent enfin de voir les montagnes.

 

Le pic du Longet fut rebaptisé pic Sarah en l’honneur de notre leadeuse du jour (jusqu’au putsch de Maixent), Sarah-longe vers la porte de Cristol, et même la Gardiole pour quelques marioles.

 

Le lendemain c’est crête de l’Echaillon, et deux fois parce que c’est bon.

On se gave de cakes aux herbes sauvages, de tartes aux myrtilles, de tartes-iflette.

 

 

Le groupe

 

– Stépha-nie le poids de son sac, alias radio Névache, notre sponsor de pâte de dattes.

 

 

– Maixent-skis, Maixent-limite, que n’a-t-il pas défoncé dans le séjour?

 

 

– Sarah-longe, notre cheffe de trace

 

 

– Sarah, notre cheffe orga, qui aime les petits pois et les écolos-débats

 

 

– Loic le stoïque, qui jamais ne panique (mais c’est quand le pique-nique ?)

 

 

– Raphael-ectron libre, alias “droit dans le pentu”

 

 

– Jérémy samaritain des galériens, et strip-teaseur à ses heures

 

 

– Freda un jour ta tête tu oublieras, mais la descente dans le brouillard toujours tu gèreras

 

 

 

CR rédigé par tout le groupe 🙌

Ecrit par : Hélène