Weekend de formation à Annecy (mai 2016)

 

Mercredi 4 mai 2016, fin de journée, le groupe de 12 du « cycle formation grandes voies » prend la route direction la Haute Savoie. Autoroute jusqu’à Mâcon où nous dormons dans un Formule 1.

 

Jeudi matin départ vers Annecy, arrêt courses et arrivée au chalet en début d’après-midi.

 

Le gîte, entouré de sommets enneigés, est situé entre Thorens-Glières et le Plateau des Glières, sur le chemin du Collet.

 

Nous pique-niquons dehors au soleil puis révisons nos manips de relais et rappel sur le site de couenne situé à 100 mètres du chalet.

 

Nous terminons la journée par un barbecue arrosé de vin rouge, en dessert pana cotta saveur barbecue ! Comme tous les soirs après le repas préparation du pique nique du lendemain et constitution des cordées, discussion, échanges à propos des sites du coin. On retiendra : « l’escalade, c’est une question de mental» de Vivien !

 

Vendredi nous découvrons le site de Pierre taillée.

 

Les 4 flèches démarrent leur progression sur les voies suivantes :

 

1 – Un autre monde est possible (Vivien, Lucie, stef)

2 – Le matin invisible du marché (Maria, Céline, Marie claude)

3 – Là-bas si j’y suis (Michael, Sebastien)

4 – La rondelle (Fabrice, Yann, Carlos) puis ont rejoint Sky Burne

5- La couille à Roger (que Lucie a voulu faire en fin d’après midi mais a finalement été dévié de son objectif au profit d’une autre voie!)

 

Nous rentrons un peu tard, repas, debrief, vaisselle, tisane… Une bonne journée et une bonne ambiance !

 

Des équipes sont constituées pour le lendemain par Céline et Vivien. Le site prévu est la Dalle de la Rosière.

 

Départ tôt car une marche d’approche d’une heure et demi environ nous attend. Nous rejoignons Gilles et Clément au parking où débute le sentier. Après une petite partie dans la neige, face à un beau panorama, et l’autre sous les arbres, nous arrivons sur ce beau site.

 

Au programme : calcaire, dalles, cannelures, cheminées. Hauteur et verticalité !

 

Pour cette journée :

 

– Yann, Sébastien : Solstice d’été

– Michael, Marie-Claude : Solstice d’été

– Carlos, Céline, Lucie :  Petit Gibus (échec en L1) puis Capricorne

– Vivien et Marie : L’Ecume des jours

– Maria, Stéphanie et Gilles : Capricorne

– Clément, Fabrice : Speculum

 

Bonus : le récit de Yann !

 

Michael, Marie-Claude, Sébastien et moi-même nous préparons à monter Solstice d’été.

 

Notre binôme part en premier. Sébastien passe en tête dans la première longueur (5C). 

 

Le démarrage à froid dans un pas difficile lui coûte un peu, mais il finit par prendre de l’aisance et termine rapidement la L1. Comme indiqué dans le topo : c’est « prisu ».

 

Pendant le démarrage de Sébastien, nous voyons Céline, Lucie, Carlos passer sur Capricorne, car le « départ costaud » de Petit Gibus ne leur a pas permis de continuer. La cordée récupère ainsi 2 dégaines laissées par la précédente ! C’est ça le travail d’équipe !!!

 

Je rejoins Sébastien au premier relais. Je passe en tête pour la deuxième longueur (4B/4C).

 

Le temps des manips, Michaël nous rejoint déjà.

 

Je grimpe la partie 4B puis arrive sur une première vire. La partie 4C est plus lisse avec des points assez espacés. Mais les prises sont profondes.

 

J’arrive sans problème à la grande vire au-dessus, puis fais monter Sébastien.

 

Sur la vire, la cordée de Céline, Lucie, Carlos est déjà là, côté Capricorne.

 

Nous manipons avec Sébastien, prenons quelques photos. Il est décidé que je repars en tête sur la L3.

 

Nous voyons Fabrice et Clément descendre en rappel du haut de Solstice d’été. Ils ont déjà fini Speculum, pour donner une idée de la rapidité du binôme.

 

Entre temps Marie-Claude passée en tête nous rejoint sur la vire. Elle fera son relais sur le même point où Clement et Fabrice ont commencé leur rappel.

 

Je pars dans la L3, en 5A/5B, assez courte. Arrivé à ce que je considère comme la fin de la L3, je pose la question à Vivien qui redescendait, pour savoir si c’est le bon relais.
Vivien estime que la longueur est courte et que je peux continuer.

 

En fait, c’était bien la fin de la L3. Je continue dans la L4 (5B+) et sèche à la quatrième dégaine (points espacés, cannelures fines, difficultés pour Sébastien de m’entendre)

 

Vivien nous conseille de switcher, Sébastien finirait la L4, mais lorsque je redescends, la corde est trop courte. Il manque 3 ou 4 mètres.

 

Je suis obligé de remonter jusqu’en haut de la L3 pour faire un relais. Sébastien me rejoint au relais, puis passe en tête sur la L4.

 

Il arrive à terminer la L4 en passant par de belles cannelures.

 

Je monte ensuite rapidement la L4 en second. Le soleil a tourné, il fait toujours jour mais c’est plus ombragé. Il est temps de redescendre. Nous descendons L3/L4 en un seul rappel et rejoignons la grosse vire. Vivien surveillait notre progression depuis le sol avec Marie. Il me fait signe qu’ils commencent à rentrer.

 

Nous sommes au sol après deux autres rappels. Lors du dernier rappel, je fais l’expérience du « machard coincé » (grand moment de solitude ;-)). Comme il ne me reste que 2 mètres, je le retire carrément.

 

Il est environ 19H, nous envoyons un SMS à Vivien pour prévenir que nous sommes bien redescendus.

 

Nous faisons le retour, bien lessivés 😉 et arrivons vers 20h30 au chalet.

 

Parallèlement à cette aventure l’après midi a été plus calme pour d’autres cordées. Céline, Carlos et Lucie après le faux départ sur Petit Gibus progresse tranquillement sur Le Capricorne. Gilles et Stéphanie croisent Lucie au relais, sur une grosse rive, particulièrement confortable (je précise…). On retiendra avec Lucie le propos de Gilles : « là c’est le moment où tu te dévaches, enfin si t’es vaché…! »

 

Après midi 5 étoiles comme l’a dit Maria pour elle et Stéphanie avec Gilles qui a grimpé en tête sur les 3 longueurs et en baskets s’il vous plaît ! Et qui devait composer avec les envies de chacune : l’une aime sec, l’autre moins, c’est ça grimper en flèche : faut s’adapter !

 

Dimanche : ménage, rangement, répartition dans les voitures… Nous prenons la route du retour dans la matinée pour s’arrêter grimper sur le site du Malpas (couenne).

 

Le site est assez petit mais arrivant assez tôt nous l’avons à notre disposition. Cela ne dure pas : (Ca se bouscule au pied de certaines voies, attente…) Nous grimpons une voie ou plus (suivant les envies et la motivation de ce dernier jour), pique nique au soleil et il est déjà quasi 16h, l’heure de reprendre la route vers Paris.

 

Nous quittons la montagne, ses paysages et sa tranquillité. Nous arrivons sur Paris dans la soirée, fatigués mais ravis.

 

Un merci tout particulier aux encadrants du we et nous espérons qu’après la lecture de ce compte rendu vous aurez envie de vous inscrire aux sorties falaises et/ou d’en organiser !

 

Stéphanie

Ecrit par : Le chamois masqué