Sortie inter-club vélo-grimpe aux Andelys – du 14 au 17 avril 2023

Mantes-la-Jolie jusqu’aux Andelys, si on respecte le topo vélo, ça fait 50 km.

 

Les 2 seuls, Serge et Clément, qui se sont motivés, ont dû beurrer pendant 70 km.

 

La météo a eu raison du reste des cyclistes motivé.e.s : heureusement la gare de Gaillon n’est qu’à 10 km (qui auront suffit pour endommager une chambre à air et un dérailleur) du camping du château de Bouafles, le lieu des retrouvailles.

 

 

Vendredi 14 avril

 

 

Entre Mante-la-Jolie et les Andelys, vue d’artiste

 

Ce même vendredi soir, la fine équipe était finalement réunie: Clément, Serge, Olivier et Camille pour Roc14, Annabelle et Victor pour 9àPic, Iris pour Grimpo6, Lisa pour Cimes19 et François pour Grimpe13.

 

Avec un fond musical de Jazz endiablé, Olivier a préparé un excellent Dahl de lentilles (dont le manque de sel a été remplacé par du beurre salé) et nous avons entamé les premières discussions sur le site d’escalade.

 

On a choisi pour la journée du samedi les secteurs 5 et 6, avec des voies allant du 4 jusqu’au 6.

 

 

Samedi 15 avril

 

 

Samedi matin, et après une nuit pluvieuse, minute formation : vérification ou apprentissage des manipulations à réaliser en haut des voies (merci Serge et Camille !).

 

Voitures chargées et tout le monde équipé, nous sommes partis pour une séance d’escalade (ou au pire, de randonnée).

 

Iris, Clément, Serge, Olivier et Victor ont choisi l’option vélo pour rejoindre la falaise, et Clément, avide d’aventures, nous a proposé une voie alternative au goudron.

 

Mais qui dit nuit pluvieuse, dit boue n’est-ce pas ? Bref, 5 minutes après le départ nous nous sommes arrêtés pour enlever la boue bloquant nos roues: ça beurre une fois de plus.

 

Une fois la piste cyclable rejointe, la balade fut beaucoup plus calme. On a longé la Seine, les maisons normandes tout en appréciant au loin le château et les falaises.

 

 

Après une courte marche d’approche, l’équipe voiture a installé l’équipement et Camille et Annabelle se sont lancées sur les premières voies.

 

Un peu endormi.e.s à cause du froid, le cris « caillou » de Clément et l’encaissement du casque de Serge nous ont bien réveillés.

 

Les exploits s’enchaînent, et les plus expérimenté.e.s attendent les débutants en haut des voies pour surveiller les manipulations.

 

Toute la matinée a été menacée par des nuages gris qui se déplaçaient rapidement, et un début de pluie nous a fait douter de la possibilité de grimper.

 

Mais la roche séchait vite, et petit à petit la menace de pluie s’est éloignée, même si la journée a été plutôt couverte.

 

 

Assurage sous la pluie matinale, où il ne tombe pas que de l’eau

 

L’eau ça mouille et les pieds glissent sur la roche comme sur du beurre

 

Un temps plus clément l’après midi fait le bonheur du groupe

 

Après cette superbe première journée, nous nous sommes retrouvés autour de la table pour un dîner Fajitas concocté par Annabelle, et aborder les premiers sujets qui fâchent : la réputation du canard argentin (ou Oxyura vittata pour les puristes).

 

Non, nous n’avons pas parlé des particularités de la falaise, des différentes techniques pour confronter un « crux »…

 

Nous avons parlé de la taille du sexe du canard argentin, et grâce à notre encyclopédie de savoir inutile on a appris la façon dont les plus aptes des canards survivent.

 

Discussion tellement délicate que ChatGPT n’a pas accepté de la poursuivre… la pudeur avant tout.

 

 

Dimanche 16 avril

 

 

Nuit du samedi sans pluie, mais matinée du dimanche bien fraîche.

 

La météo annonçait 4°C, et un brouillard épais accompagnait le ciel couvert.

 

Vélo sur la route cette fois-ci, et un début d’escalade plus difficile à cause du froid.

 

Nous nous sommes installé.e.s plus à gauche cette fois-ci, dans le secteur 2, et après quelques mouvements en falaise tout le monde s’était bien réchauffé.

 

Le secteur est aussi très hétérogène en cotation, et il y a même une grande voie que Camille, Serge et Clément ont réussi à enchaîner.

 

 

Heureusement le ciel s’est dégagé, et nous avons pu grimper sous un ciel bleu et un soleil tapant.

 

Si la veille nous étions seuls à grimper, le dimanche nous avons partagé la falaise avec d’autres camarades de Roc14 et plein d’autres grimpeurs.

 

Sous les arbres, et le survol de faucons, nous avons déjeuné au pied de la falaise et abordé des sujets beaucoup plus consensuels : la différence entre l’endommagement de la propriété privée et la violence sur autrui, la violence tout court, l’empreinte carbone, et les conseils des vendeurs au Vieux Campeur.

 

Pas de sieste après le pique nique, malgré les conditions propices.

On envahit le secteur occidental pour y rester le reste de la journée.

 

On met un point d’honneur à quitter les derniers le site.

 

Heureusement tout le monde est parti avant l’heure fatidique de l’apéro, on peut arrêter sereinement notre seconde journée d’escalade.

 

 

La soirée débute en terrasse du bungalow en profitant des derniers rayons de soleil, puis se poursuit par des petits fours maison et un plat de pâtes de chef, qui permettront d’en finir avec la plaquette de beurre emblématique du voyage.

 

La soirée fut courte: la fatigue et le départ matinal de certains grimpeurs nous poussent vers le lit.

 

 

Lundi 17 avril

 

Lundi matin, seul.l.e.s quelques survivant.e.s iront grimper, où les dires racontent que des 6f seront flashées…

 

 

Serge et Camille dans la 6f

 

CR rédigé par Olivier L.

 

 

Ecrit par : Hélène