Ski de randonnée dans le Queyras – 26/02/23 au 05/03/23

Les participants de l’édition 2023 de la sortie Queyras : Elena, Florence, Hélène, Lucie, Olivier, Philippe, Pierre-Yves, William.

 

 

Jour 1 – Dimanche – Le jour où l’on converge tous vers les Astragales

 

Certains sont arrivés en Lodgy ou en Twingo depuis une vallée voisine, d’autres ont préféré le train, les plus aventureux ont choisi la route depuis Paris et l’option ‘pose des chaînes par moins 7 degrés’ au col du Lautaret.

 

 

Mais à 19h30, tous étaient là, les pieds sous la table, pour ce premier dîner au gîte des Astragales.

 

Jour 2 – Lundi – Le jour où l’on teste le matériel, la neige et nos capacités

 

Première mise en jambe avec cette course vers le col de Fontouze.

 

Aux alentours de 10h30, nous nous lançons vers notre premier objectif, que nous atteindrons dans les temps.

Tout le monde a réussi à suivre PYC dans la montée, bien qu’on le soupçonne d’avoir tenté d’en semer certains.

 

Première descente, c’est l’heure tant redoutée pour certains, tant attendue pour d’autres.

 

Au final, tout le groupe descendra en un seul morceau. Certains avec style (mais, serait-ce une godille que je vois?), certains avec prudence (le chasse-neige, une valeur sûre).

 

Jour 3 – Mardi – Le jour où l’on brave la crête

 

Après une étude attentive du BERA, PYC nous propose un itinéraire en direction de la pointe de Sagne Longue.

La neige est tombée en abondance ces derniers jours et il est conseillé de rester à l’est du versant.

 

Nous commençons la course le pas guilleret, précédés par un rayon de soleil.

 

 

Au fur et à mesure, tout se couvre et l’ascension devient plus rude. Au sommet, à 3000 mètres, c’est presque le Mordor qui s’offre à nous.

 

Rafales de vent, visibilité qui se réduit, barre rocheuse menaçante sur la gauche… on s’attend à voir débarquer Gollum de derrière un rocher.

 

 

Personne n’a envie de rester trop longtemps dans le coin, et l’on reporte l’étape ‘dégustation de la pizza’ à un peu plus bas.

 

Jour 4 – Mercredi – Le jour où l’on dit ‘Déso ! Pas de descente par la piste pour moi’

 

Les conditions météorologiques ne sont pas très invitantes, nous choisissons donc un itinéraire aux alentours de Valpréveyre, assez fréquenté.

 

La première partie s’effectue en forêt – on apprendra à cette occasion que le mélèze perd ses aiguilles à l’automne et que le chamois est un cousin de l’antilope.

 

 

700 mètres de dénivelée après, nous débouchons au sommet, où nous surprenons un randonneur en train de se faire prendre en photo dans une pose Vladimirpoutinesque.

 

Pause pizza en sous-bois, puis nous redescendons.

Il est encore tôt, PYC nous propose donc un bis.

 

Philippe décline et va boire un café dans la station d’Abriès. Il y croisera d’ailleurs des représentants de la section d’Ivry de la FSGT.

 

Quant aux 7 autres, ils repartent en direction de la colette de Gilly.

Le chemin serpente à travers bois puis suit la piste damée.

 

Une fois arrivés en haut, certains ont des velléités de poudreuse, mais tous descendront par la piste rouge en se disant, vaguement honteux : ‘c’est quand même pas mal, les pistes’.

 

Finalement, nous gravîmes ce jour près de 1400 mètres de D+. ‘700 + 500 = 1400’. CQFD.

 

Jour 5 – Jeudi – Le jour du mur vertical dans la forêt dense

 

Aujourd’hui nous partons pour un bel itinéraire en boucle autour du Pic du Jaillon.

 

Au départ, tout va bien. Nous dépassons Le Coin, charmant hameau (‘On est bien dans le coin’ déclarera Philippe) puis cheminons dans la forêt.

Nous atteignons un vallon où nous nous sentons seuls au monde.

 

 

Puis, au passage du col, tout change. C’est comme au Memphis : ‘2 salles, 2 ambiances’.

 

Les bourrasques de vent rendent l’opération de dépotage peu confortable, et le début de la descente s’effectue sur une pente givrée.

 

Puis tout s’améliore.

Le soleil revient.

Et un mur vertical (il paraît qu’il ne faisait que 35 degrés maximum), hérissé d’une forêt dense d’arbres gigantesques (quelques petits sapins selon certains) s’étale devant nos spatules.

 

Nous descendons tous plus ou moins bien, le sourire aux lèvres ou la boule au ventre. Certains feront une rencontre un peu trop rapprochée avec un sapin.

 

 

Après cette terrifiante descente, la pause pizza s’impose.

 

Le soir, nous apprenons à faire des soutiens-gorges et des slips avec nos serviettes.

 

 

 

Jour 6 – Vendredi – Le jour de la scission

 

La veille, au soir, Philippe nous a fait part de son désir de tracer seul sa route.

‘Déso, vous êtes lourds, du coup je vais faire une course de mon côté ‘ aurait-il déclaré.

 

C’est une longue course au départ d’Aiguilles qui attend les autres. 1400 mètres de D+ puis une descente en 3 temps : poudreuse, forêt et route.

 

Au cours de cette descente, 4 d’entre nous tenteront de faire un peigne, 3 goûteront la neige, 2 s’approcheront un peu trop près des sapins, et un finira son schuss sur une plaque de terre.

 

 

Après toutes ces émotions, les lasagnes et le gâteau banane chocolat furent les bienvenus (On aura même droit à du rab).

 

Jour 7 – Samedi – Le jour où l’on voit le Mont Viso

 

Pour cette dernière journée, nous décidons d’aller explorer les alentours de Saint Veran, plus haute commune d’Europe.

 

Nous montons doucement par la route puis attaquons les choses sérieuses. Flo et Philippe nous quittent, pour se faire une pause pique nique au soleil, immortalisée par un selfie.

 

 

Le reste du groupe poursuit vers le sommet où l’attend un panorama magnifique. On aperçoit le mont Viso, l’Italie est toute proche !

 

 

Au retour, halte au refuge pour une tarte aux myrtilles, un café, une bière et un Monaco.

 

Jour 8 – Dimanche – Le jour où chacun reprend la route

 

5h30 : réveil aux aurores pour Philippe, William, Olivier et Hélène, qui prennent tout de même un dernier petit déjeuner au gîte.

 

PYC et Flo jouent les prolongations pour rencontrer la faune locale.

 

 

Elena préfère encore le train, et Lucie s’en va goûter l’air de la Savoie.

 

Les derniers petits mots échangés témoignent des fortes tensions qui animaient le groupe.

 

 

Vivement la prochaine édition de la sortie Queyras !

 

 

Ecrit par : Hélène