Sicile : San Vito Lo Capo, du 27 avril au 7 mai

Coucou,

on ne se connaît pas alors je me présente : moi c’est Popof, sac à pof de mon état, poète à mes heures perdues. En falaise je peux vous aider à réaliser tous vos projets du 4 au 8 (plus si vous voulez mais je décline toute responsabilité en cas d’échec…). Aujourd’hui il pleut, alors je vais plutôt vous raconter mes dernières vacances… 

Comment ça, je sors d’où moi “espèce de gros sac ébouriffé à poils bleus” ?! C’est que mes vacances se sont passées en Sicile en compagnie de 12 joyeux lurons de Roc14, j’ai nommé Lisou, Wiwi, Gab, Oli, amore, Ostéophanie, la Stéph, Chacha, Elastigirl, Mathilde, Olivier et Tit ! Ah, ça y est, ma vie vous intéresse maintenant ? Bien, je continue.

 

 

 

 

Olivia, qui connaissait déjà San Vito Lo Capo, un peu pour la grimpe, et surtout pour ses spécialités culinaires, a eu une idée géniale il y a quelques mois : et si on y retournait ? Sitôt dit sitôt fait, une sortie au printemps 2023 est organisée ! Autre idée géniale, elle l’a dit à Stéph, qui l’a dit à son pote Pierre qui a dit “Banco !” et aussi à Manue qui a dit “pourquoi pas si y a du Spritz”, et à Clémence qui a dit “d’accord mais pas sans Popof ! (et si je peux manger des glaces)” et moi… j’ai rien dit et j’ai suivi, ravi ! 

 

 

Fin avril, on décolle donc, ma petite famille de Tarbes, et Roc14 de Paris, et on se retrouve tous en Sicile. Après un passage au loueur de voiture où on découvre :

  • (mauvaise nouvelle) que les cartes de crédit et de débit, en dehors de l’Hexagone, c’est pas pareil (et ça n’a rien  à voir avec le fait que la carte soit bleue dorée ou noire, va comprendre)
  • (bonne nouvelle) qu’il est tout à fait possible de faire rentrer 5 grimpeurs adulte et tout leur matériel pour 12 jours dans une Fiat Panda (moi, j’ai jamais joué au Tétris, alors ça m’a épaté !!)

Puis on se retrouve tous au gigantesque camping El Bahira, coincé entre la mer et les falaises. Appartements, bungalows neufs, bungalows moins neufs, tentes, caravanes, il y en a pour tous les goûts. Nous, on est dans 4 bungalows moins neufs : un avec vue sur la mer, et les autres avec vue sur les autres bungalows. 

 

 

Quand on arrive, il fait chaud, on se croirait en été, certains commencent à râler : mais comment va-t-on grimper ? on va cuire ! Ceux qui sont déjà venus les rassurent : le matin, à l’ombre, ce sera parfait. Et puis après, on rentre pour manger, se baigner, faire la sieste, prendre un café en terrasse … profiter des vacances siciliennes, quoi ! et si les acharnés veulent retourner à la falaise en fin de journée, ils peuvent toujours : les secteurs les plus proches sont à 5mn à pied, c’est confort. et en plus, regardez c’est le printemps ! c’est tout vert, y a des fleurs partout ! (et des chardons… ) D’accord, on va tester ce joli programme. 

 

 

Le 1er jour donc, les grimpeurs s’éparpillent sur différents secteurs entre le camping et la Pineta… l’aprèm, je me retrouve dans une grotte, à aider tant que je peux ma grimpeuse dans un dièdre, tandis qu’à côté Pierre et Mathilde font parler les biceps… On a de l’ombre, c’est le principal ! Ce jour-là, je découvre aussi que les grimpeurs, ils ont pas tous la même couleur : ceux de Roc14, ils sont beaucoup plus bigarés que ceux que je connais !! c’est comme les lézards, doit y avoir des espèces différentes… vous me croyez pas ? regardez donc les photos !!! Le soir, la 2e moitié des roc14iens nous rejoint (oui, je l’ai pas dit mais ils sont arrivés et repartis au compte-goutte… j’ai pas tout compris à leur organisation) et apéro pour tout le monde ! 

 

Le lendemain on remet ça, de l’autre côté du camping, à Bunker. Ceux qui vont à gauche sont ravis, ceux qui vont à droite râlent : ça poisse ! ça pouiffe ! ça glisse ! oui, c’est une spécificité locale, certaines faces particulièrement exposées aux embruns ont une texture … maritime, disons. Du coup, ils reviennent à gauche. Et après on rentre faire plouf. La côte est très découpée, et il faut faire bien attention quand on se baigne… par contre, c’est plein de cachettes pour les poissons, et avec son masque ma grimpeuse ne s’ennuie pas !

 

 

Le camping a une autre spécificité, les heures calmes de midi à 16h… la sieste, c’est une institution, ici ! à cette heure-là, pas question de circuler dans le camping en voiture, d’ailleurs c’est fermé. Pas question non plus… d’aller à la piscine, fermée aussi ! oui, un peu dommage vu nos horaires… seul le bar reste ouvert : c’est déjà ça, on peut toujours prendre des cafés ou des glaces.    

 

Le jour suivant, on splitte : les amateurs de colos vont à Cathédrale pour la journée. A ce qu’on m’a dit, ils ont bien bartassé à travers les chardons avant de parvenir au pied de la falaise ! Entre la fatigue physique (ça déverse !), la fatigue mentale (c’est loin !) (je voooole !!!) et un arrachage de prise inopiné d’un grimpeur non casqué (plus de peur que de mal, heureusement… mettez vos casques, et ne faites pas la sieste sous les grimpeurs, vaut mieux pas toujours compter sur la chance…), ils rentrent pas trop tard, même après le détour cannolis par la pasticceria. Ce qui laisse le temps de tester la vraie plage, un peu plus loin du camping, aux eaux turquoise : ça c’est des vraies vacances ! 

 

 

On vous recommande aussi la pizzeria du camping : pas forcément les bières Messina (blonde exceptionnelle aux cristaux de sel… enfin faut le savoir…) qu’il vaut mieux acheter au Conad, c’est pareil en moins cher… mais les pizzas sont bonnes et le patron ne lésine pas sur les ristournes en cas d’erreur sur la note (ou alors c’est Stéph T. qui a des talents de négociatrice hors pair). 

 

 

Les jours d’après, la météo est mitigée… pas de quoi nous décourager cependant. On teste la grimpe en gore-tex derrière le camping, et plus loin à Fakirella… ça passe ou pas, selon les jours et les avis… puis le soleil revient, mais aussi le vent et les vagues : cette fois plus question de se baigner à côté du camping sous peine de se faire déchiqueter par les rochers acérés. Y en a qui ont essayé de tremper les pieds… elles se sont pris des vagues jusqu’aux oreilles ! on aurait cru la Bretagne ^^ 

 

 

 

Quelques aventuriers tentent une nouvelle excursion à la journée à Nuova Ossessione : plein de colos à l’ombre, ils ont l’air ravis !! c’est mieux que sur la photo du topo il paraît ! moi je les soupçonne d’avoir surtout adoré les chênes lièges pour la sieste, ces feignasses… 

 

D’autres partent faire du tourisme à Erice, village perché renommé pour son charme et… ses pâtisseries – oui vous avez bien deviné. 

 

Sinon, les secteurs du camping remportent toujours un franc succès : il y en a pour tous les niveaux et tous les goûts, pas besoin de beaucoup marcher, la grimpe est jolie et certains se sont trouvés des projets… mais pas tous au même endroit, sinon ce serait trop facile ! Comme on n’a pas besoin de passer du temps à marcher, ça laisse du temps pour cuisiner, boire des Spritz, préparer un barbecue en buvant l’apéro, tester les verres de vin du camping… et non, tout ça ne nous a pas empêché de faire aussi des croix ! Du 5a au 7b+, du roc 14 dans toute sa diversité 🙂 

 

 

Pour ceux qui restent jusqu’au bout, la visite du temple grec (oui c’est bien ça, relisez vos bouquins d’histoire… la Sicile est cosmopolite) de Segeste permet de se cultiver un peu, et surtout, c’est à côté de termes : idéal pour se délasser un jour de repos ! enfin à côté… pas sûre que les voitures aient apprécié l’état de la route, mais ça valait le coup. 

 

Je ne connais pas toute la fin du séjour, car il restait encore quelques roc14iens sur place quand j’ai du repartir pour Tarbes… mais on m’a dit que ce qui s’est passé sans nous valait moins le coup ! 

J’espère que ça vous donne envie de faire des sorties avec Roc14, en tout cas moi, Popof, je reviens quand vous voulez ! 

 

Ecrit par Mathilde (inspiration Clémence)

Ecrit par : stéph