Séjour ski aux Rousses du 28 décembre 2021 au 2 janvier 2022
Mardi 28/12
Après quelques sueurs froides (la Twingo d’Elise sera-t-elle d’attaque pour franchir la barrière jurassienne, serons-nous tous négatifs après notre petit coup d’écouvillon respectif, y aura-t-il encore de la neige après Noël…), nous prenons pleinement possession du gite des Guinches à l’heure de l’apéro.
Premier dîner à base de pasta validée par Olivia. C’est la consécration pour Hélène et Clarisse qui passent ainsi leur certificat al dente. Et l’occasion pour Jérôme de décrocher le titre honorifique de fouetteur, aussi à l’aise pour touiller la sauce tomate que le fromage fondu, ce qu’il nous démontrera par la suite (teasing !)
Certains découvrent avec émoi la crème de marrons dans le fromage blanc. Mais pourquoiiiii n’en a-t-on acheté qu’une seule boite ??
Mercredi 29/12
Nous nous réveillons sous un ciel bas et une pluie battante. Cela ne décourage pas notre Team P (comme Pluie) de sortir pour une charmante randonnée en raquettes… sans raquettes.
Amateurs de performance, ils ont choisi le challenge ainsi que la délicieuse sensation d’être trempés jusqu’aux os.
Après 1 heure 30 de marche / surf / nage, ils espèrent recevoir chaleur, réconfort et tarte aux myrtilles au Chalet (ils ne savent plus trop lequel), mais ils ne trouvent qu’un toit dégoulinant pour manger leur sandwich (ou une salade Saupiquet pour les plus exotiques) en 4 minutes et 57 secondes.
Pendant ce temps-là, les amateurs de vins Xavier et Maixent partent à l’assaut des meilleurs crus jurassiens et en font profiter toute l’équipe lors d’une séance de dégustation à l’apéro.
Le premier vin est plébiscité. Le second fait aussi l’unanimité autour de lui : tout le monde s’accorde en effet pour dire qu’il a un goût… surprenant.
On enchaine avec un dahl de lentilles corail cuisiné avec amour, gingembre et curcuma par Maixent. Le diner est ambiancé avec une playlist « ashram indien » spécialement concoctée par notre DJ yogi JC. Avec tout ça, on se mettrait presque dans la position du Sirsasana.
Une dernière goutte de Macvin, et hop, tout le monde au lit !
Jeudi 30/12
9h30 du matin : vague éclaircie vers l’ouest, et la météo qui annonce la « dernière pluie ». C’est le moment de sortir !
Ce que nous ne savions pas, c’est que cette dernière pluie durerait jusqu’à 15h… Mais cela nous permet quand même de nous lancer à l’assaut du domaine nordique des Combettes.
Pour cette première, nous nous séparons en 2 équipes : les « alternatifs » (qui n’ont d’alternatif que leur pas) et les « skaters », clones de Martin Fourcade (la carabine en moins).
Après tant d’efforts, un diner de champions s’impose, et c’est 20 cm de bonheur* pour tous grâce à notre cuisinière du jour Elise !
(*Pour ceux qui se déplacent à ski dans Paris et auraient raté la campagne de pub dans le métro, il s’agit bien évidemment de la saucisse de Morteau).
J’avoue, on a mangé de la viande à un séjour roc 14. J’ai bien cru que ça ne m’arriverait pas de pouvoir un jour placer ma saucisse à roc 14, mais si, je l’ai fait ! 🙂 Dans la boite chaude* ! 🙂
* la boite chaude reprend un concept largement usité en tout lieu montagnard, qui consiste à faire fondre du fromage et l’appliquer sur de la pomme de terre, et de l’accompagner, éventuellement, de charcuterie ou saucisse ! Ici, il s’agit du Mont d’or. Voilà pour la minute culinaire !
Vendredi 31/12
Le dernier jour de l’année se lève en dévoilant un ciel immaculé et un franc soleil.
C’est parti pour un cours de skating avec Maxime, alias Tintin, sympathique moniteur de l’ESF, connu dans toute la région, marié à Clarisse (une autre !) et possédant 60 vaches.
Au bout d’1 heure 30, grande découverte : le sens des bâtons est indiqué ! (Mais ?! C’était donc ça, « right » et « left » ?!)
Après 2 heures de cours, ils savent enfin enfiler les dragonnes, ce qui représente déjà un progrès notable.
Certains s’en tiendront à cette maigre expérience et préfèreront retourner illico au ski de fond, au grand dam du loueur qui patine sévère dans sa gestion du matériel avec son tableau Excel homemade.
Après une journée sportive, tous les groupes se retrouvent autour de la table du réveillon.
Pour cette dernière soirée de l’année 2021, certains ont opté pour une tenue de fête. D’autres se sont juste lavé les cheveux.
On commence par une dégustation de pâté soigneusement tartiné par JC, puis on poursuit sur une fondue patiemment préparée par Elise (nous avons comptabilisé au total 397 cubes de pain, les restants savamment frottés à l’ail par Clarisse ;)), le tout arrosé au Champagne gentiment offert par Xavier.
Un coup de barre quasi généralisé se fait sentir aux alentours de 23h. Un time’s up s’impose !
Après 2 manches endiablées (la 3ème ne fut jamais jouée) il est temps d’attaquer le tiramisù préparé par Olivia et Martin.
Minuit -5 secondes, nous commençons déjà à trinquer à la nouvelle année. Nos valeureux sportifs tiendront jusqu’à 1 heure du matin.
Samedi 01/01
« Premier jour de l’année » ne rime pas avec « grasse matinée » pour nos sportifs de l’extrême. Une équipe se dirige vers le massif de la Dôle pour s’adonner aux joies du ski alpin, tandis que l’équipe skating poursuit sur sa lancée.
Après quelques descentes, nos joyeux skieurs découvrent un nouveau modèle de remontée mécanique. C’est retour vers le futur, puisque celle-ci date de 1973.
L’équipe ski retourne au sommet de la Dôle pour admirer le soleil couchant. Certains leur attribuent une phrase désormais célèbre : « Bonne année 2021 ! Euh ! Au revoir ! Bonjour 2022 ! »
17h45 : dernière visite chez le loueur, qui est en retard pour le conseil municipal (il est aussi maire de la ville, instituteur, et vient de pratiquer un accouchement).
Pour le dîner, on finit en beauté avec un potage des familles à base de restes mijoté par Maixent et Xavier, une tartiflette rissolée par Gégé et Gennaro, et une salade de fruits par Elise.
Nos sportifs signent leur premier exploit de l’année : ils ont réussi à manger 5 fruits et légumes frais en un seul jour ! S’ajoutent à cela des promesses de dry January. On en reparle dans un mois.
Dimanche 02/01
C’est le moment le plus redouté. Le départ et – accessoirement – le ménage. Grâce à une parfaite coordination et un esprit d’équipe jamais démenti, celui-ci se passe tellement bien qu’on en redemanderait presque.
Nous nous séparons puis rentrons dans nos voitures respectives, direction Paris.
En arrivant, le comté, l’apéro et la belle ambiance de ces derniers jours nous manquent déjà.
