WE ski de randonnée dans les Pyrénées – 17 au 20 mars 2022
Jeudi 17 mars, 21h14
Certains célèbrent la Saint Patrick. D’autres se retrouvent à la gare d’Austerlitz pour embarquer à bord du Lourdes Express.
(Notons qu’il n’y a pas de Patrick dans le groupe, mais 2 Fabrice, une Stéphanie, un Stéphane, une Jill-Lea et un Jill-Das).*
Destination : les Pyrénées, pour un long weekend de ski de randonnée.
*Les prénoms ont été modifiés.
Vendredi 18 mars, 7h43
Après une longue nuit bercés par le rythme nonchalant du train, nous nous réveillons au doux son du ‘crr crr, arrivée à Lourdes dans 10 minutes, notre terminus, tous les voyageurs sont invités à descendre ». Le train est arrivé à l’heure : c’est un miracle.
Arrivés à Lourdes, frais comme des gardons ! (ou presque)
Nous nous rendons à Luz Saint Sauveur, qui sera notre point de chute pour ces 3 jours (d’ailleurs, quel est le point commun entre Victor Hugo, Napoléon III, et le tour de France? Pour le savoir, suivez ce lien).
Après la découverte du gîte et un petit déjeuner digne de vrais sportifs (oui, il y a des raisins dans le pain au raisins, et des pommes dans le chausson aux pommes, c’est bon pour l’effort) nous nous lançons dans notre première course : le pluviomètre.
Seule une partie de l’équipe l’atteindra, les autres préférant s’arrêter à l’ancienne gare du funiculaire de l’Ayré et jouer la sécurité (ils feront d’ailleurs un exercice dva).
Toute l’équipe se retrouve chez Louisette autour d’un chocolat chaud (et d’une bière pour certains, mais on ne balancera pas).
Objectif atteint pour l’équipe “pluviomètre”…
… et aussi pour l’équipe “Chez Louisette” !
Arrivés au gîte, tous s’affairent pour préparer le repas dans une émulation galvanisante.
Au menu ce soir : minestrone aux petits légumes finement et patiemment coupés en cubes 3×3 par Stéphanie et Jérôme, Chili sin carne exotiquement concocté par Gildas et gâteau moelleux orientalisant d’Antoine.
Samedi 19 mars, 8h et quelques
L’objectif était de décoller à 8h, et nous n’en sommes pas si loin. Direction la station de Gavarnie-Gedre, pour rejoindre le Soum Blanc des Especieres.
Il porte bien son nom, car une fois arrivés là haut, tout ce que nous vimes…fut du blanc.
Dicton pyrénéen : “Au soleil du matin tu ne te fieras point…
… car dans la purée de pois tu te retrouveras”.
A notre arrivée, nous fûmes accueillis par une foule en liesse, qui avait dressé pour nous un barnum et mis à disposition des gâteaux, du chocolat chaud, de la bière et du punch.
“Non mais vraiment, fallait pas, c’est trop !”
Vérification faite, tout ce raout (on ne parle pas de Didier ici) n’était pas en notre honneur, mais en celui des employés de Safran HE (comme helicopters engines, ex Turbomecca).
Après une petite balade du côté du cirque de Gavarnie, il est temps de revenir au gîte pour préparer le dîner parfait : velouté de pois cassés à la mode Freda, millefeuille de légumes, compotée de tomates, chiffonnade de mozzarella et nappage béchamel architecturé par Tom et Stéphanie, crumble pomme poire tiède et extatique préparé par Jill-Lea.
Après tout cela, même 5 tasses de tisane digestive au fenouil ne pouvaient plus rien pour nous.
La nuit fût agitée, la digestion difficile, et les rêves troubles. L’église de Luz Saint Sauveur, quant à elle, garda le cap et égraina toutes les heures de la nuit au son de sa cloche dissonante.
Dimanche 20 mars, 8h et 8 minutes
Départ vers Barèges pour notre dernière course du weekend : le Pic de Madamète.
La météo annonçait du soleil, mais rapidement nous nous rendîmes compte qu’il n’en serait rien. Nos ambitions se réduisirent proportionnellement à la visibilité.
Nous choisissons de poursuivre notre boucle mais en rejoignant le col de Tracens.
Une arrivée au col un peu sportive, heureusement, Fabrice veille sur nous !
Après un goûter à base de restes (salade de maïs, lasagnes, crumble, œufs, yaourt et poivron cru, pas forcément dans cet ordre mais presque), nous rejoignons la gare de Lourdes, direction Paris. Nous serions bien restés plus longtemps. 🙂
Hélène
